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Réflexion par rapport au projet de loi HAMON
ARCEANE
30 Bd du Général Leclerc - 59100 ROUBAIX
Tél : 03 20 92 34 25
Contact(s) : Hubert de Candé, Alex Sauvage
www.arceane.com

Carte T Carte de transactions immobilières : CPI 5906 2017 000 021 784

 
 
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Réflexion par rapport au projet de loi HAMON

L'enfer est pavé de bonnes intentions ! Eviter que des PME disparaissent faute de successeurs, faciliter la mobilisation des salariés autour d'un projet de reprise, qui peut ne pas trouver cela souhaitable ! Et pourtant .... tout professionnel de la transmission des PME se doit de tirer la sonnette d'alarme face à un projet qui aboutira à l'inverse du résultat recherché.

Le premier des maux dont souffrent les PME en France est sa pauvreté en encadrement intermédiaire : pour une PME, il est très difficile d'attirer des talents dans un pays où les jeunes diplômés ne rêvent que d'intégrer des grandes sociétés.

Ce n'est sans doute pas politiquement correct de le dire, mais le plus souvent dans des entreprises de petite taille, l'équipe ayant la crédibilité et la capacité à prendre la responsabilité du management n'existe hélas pas. Là est d'ailleurs le premier obstacle à une bonne transmission des PME. C'est à cette pauvreté là qu'il faudrait prioritairement s'attaquer car elle explique l'incapacité de nos PME à devenir des ETI et à exporter ses produits.

Si le savoir-faire et la confiance des clients/fournisseurs/partenaires financiers de la société reposent sur la personne qui va céder et se retirer, chacun peut comprendre qu'il est dangereux pour un tiers de s'intéresser à la reprise, et quasiment impossible pour les salariés de lever les capitaux pour le faire. S'ils y arrivaient, ce serait d'ailleurs leur rendre un bien mauvais service. Les salariés sont déjà exposés au risque de voir leur emploi fragilisé, il serait criminel dans ce cas de les pousser à y risquer le peu d'épargne qu'ils ont pu constituer.

A l'inverse, la reprise d'une société par un homme ou une femme y apportant une vision différente, son enthousiasme et ses compétences provoque en moyenne une plus forte dynamique en terme d'investissements et d'emplois créés comme le montre l'étude de la BPCE.

L'alchimie d'une cession d'entreprise est délicate. Jusqu'au dernier moment, les négociations peuvent échouer et pendant tout le processus le risque de déstabilisation de l'entreprise est fort. Tout doute sur la continuité du management peut être exploité par les concurrents en compétition pour obtenir un marché ou tenter de débaucher un salarié clé. Toute inquiétude entraîne au mieux de l'attentisme des partenaires bancaires de la société, au pire une remise en cause de ses concours...Toute incertitude démobilise le personnel. C'est pourquoi la confidentialité et la concentration du processus de cession sur une période la plus courte possible doivent être privilégiées.

Au delà des bonnes intentions et de l'effet d'annonce sympathique, est-il vraiment raisonnable de faire courir un risque majeur supplémentaire à la PME en brisant la confidentialité et en allongeant le processus ? Que les parlementaires réfléchissent bien avant d'en prendre la responsabilité ! S’ils souhaitent favoriser la transmission des entreprises, les moyens mis en œuvre sont pour le moins contre productifs entre une fiscalité devenue confiscatoire et l’annonce d’un droit d’information des salariés inopportun…

Hubert de CANDE, associé Nord d'Interface Entreprises


Pour en savoir plus : http://www.interface-entreprises.com


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