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Monnaie virtuelle / Monde réel
22 décembre 2017 à 13h00 par CLUBFUNDING


CLUBFUNDING


Contact (s) :
David PERONNIN,
David EL NOUCHI

Couramment utilisé, la monnaie virtuelle connait un réel essor surpassant sur certain marché la monnaie réelle. Ainsi nombre de questions auprès des Autorités Européennes se posent.

Actuellement, trois types de monnaies sont en circulation sur le marché : la monnaie réelle, celle que nous connaissons tous, la monnaie alternative — comme les Crédits Facebook — puis les monnaies complémentaires, pouvant être virtuelles ou non.


Qu’est ce que la monnaie la réelle ?

Après avoir adopté différents aspects au fil du temps, celle-ci est maintenant matérialisée par ce que nous connaissons tous, les pièces de monnaie, les billets de banque ainsi que les chèques bancaires. Utilisé à l’unanimité par l’ensemble des acteurs d’un marché donné, cette dernière se voit être l’instrument de paiement privilégié, remplissant une fonction d’échange, de réserve de valeur et d’unité de compte.

Notons que cette monnaie diffère selon certaines zones géographiques, de par son unité de valeur (ou devise) — $, €, £ etc…— mais aussi de par sa valeur intrinsèque, avec dans certains cas de fortes disparités. La valeur de la monnaie est ainsi fonction de la confiance que les usagers lui portent et du niveau économique du pays dans lequel elle se trouve — plus ces éléments seront élevés plus sa valeur sera forte — Il est donc coutume de voir telle devise valoir plusieurs dizaines d’unités d’une autre devise, compte tenu des contrastes économiques entre différents pays.


Qu’est ce que la monnaie virtuelle ?

Ressemblant en tout point à la monnaie réelle, la monnaie virtuelle — c’est à dire dématérialisée de tout support — présuppose donc la mise en place de devises, nécessaires à tout système économique. La monnaie virtuelle est ainsi dotée de plusieurs devises — comme le Peercoin, Ethereum, Dash, Monero et la plus connue de toutes Le Bitcoin —, chacune bénéficiant d’une valeur différente. À l’instar de la monnaie réelle, celle-ci peut tout à fait être utilisée à des fins d’achats de biens, de services — virtuels ou non — et peut tout aussi bien servir de « monnaie d’épargne ». En effet, ces derniers mois un Bitcoin a atteint plus de 9,6K$ contre 325$ en 2015, soit une augmentation de 2 953% en 3 ans.

Cette dématérialisation repose sur tout un ensemble d’outils numériques nécessaires à son utilisation, tel un ordinateur (ou tout objet connecté) et d’une connexion internet wifi ou réseau. Mais ce n’est pas tout, chaque acquéreur se doit de détenir un porte-monnaie électronique, indispensable au stockage de celle-ci. Après l’acquisition de ces différents outils, il ne (vous) reste plus qu’à acheter la monnaie virtuelle de votre choix, via une bourse d’échange, ou alors proposer un bien ou service en échange d’une certaine somme de monnaie virtuelle.

Notons la dimension «décentralisée» de ce système monétaire — basé sur un fonctionnement participatif entre l’ensemble des utilisateurs —, bien différent de celui de la monnaie réelle qui lui est centralisé — présence d’une autorité centrale qui contrôle les échanges —.
L’avantage direct ressortant de cette décentralisation : l’absence de frais appliqués aux transactions faisant intervenir de la monnaie virtuelle. Toutefois cette absence de contrôle cause de fortes variations de sa valeur.

Autre point sur lequel il est primordial de s’arrêter : l’anonymat. Chaque transaction effectuée via se mode de paiement, bénéficie d’une technologie appelé « blockchain »— inventée par Satoshi Nakamoto —, préservant l’identité des deux partis — acheteur comme acquéreur— mais laissant les transactions publiques qui apportent une visibilité et un suivi optimal de celles-ci.


Les nouveaux enjeux de la monnaie virtuelle

Après l’arrivée de la monnaie électronique et numérique, ni plus ni moins la dématérialisation de la monnaie réelle, c’est à dire les virements bancaires, c’est au tour de la monnaie virtuelle de faire son entrée. Cette irruption dans la vie économique et financière a provoqué certaines controverses, notamment auprès des autorités financières qui n’ont pas attendu pour émettre leur avis sur le sujet.

Perçu comme opportuniste, ce système monétaire virtuel intéresse de nombreux épargnants, qui dans un contexte de crise économique, ne font plus confiance au système déjà en vigueur — confiance qui rappelons-le est indispensable — préférant positionner leur épargne en devise virtuelle. Selon Odile LAKOMSKI-LAGUERRE, maître de conférences à l’Université de Picardie, l’apparition de cette monnaie se traduit par « l’expression d’une contestation des monnaies centrales ».

Dans cette mesure, États et Autorités financières restent très vigilants et semblent garder dans leur viseur ces nouvelles devises.

Depuis peu, l’avènement de ces monnaies a donné naissance à de nouveaux métiers et activités, comme « mineur », « trader de monnaie virtuelle » etc…, montrant un certain caractère de « durabilité » qui jadis était pointé comme illusoire.


Système monétaire virtuel et financement participatif

Sujets en vogue ces dernier temps, certaines sociétés mettent en place un système de financement participatif via des plateformes utilisant ce système monétaire. L’association de la technologie « blockchain » jumelé à la « décentralisation » de ce système permettrait de garantir la validité d’une opération de cession entre deux investisseurs sans recourir à un tiers, par exemple une banque. Simplement, cela permettrait de suivre de manière minutieuse le trajet d’un titre émis par une société lors d’une levée de fonds et cela de façon autonome et sans frais.

Le phénomène ICO (Initial Coin Offering), qui consiste en la réalisation d’une levée de fonds via l’émission d’actifs virtuels, a déjà conquit nombre de PME. Ce procédé permettrait de faire naître, au profit du financement participatif, un marché secondaire des titres, fiable et comparable à celui des titres émis par les sociétés cotées en bourse.

Cependant la volatilité de la monnaie virtuelle ainsi que son caractère spéculatif apparaissent comme des limites de premier rang, laissant le financement participatif actuel — c’est à dire via des plateformes officielles contrôlées par l’AMF comme ClubFunding — comme le moyen le plus sûr pour effectuer une levée de fonds et investir. Ce constat se justifie par le rachat de nombreuses plateformes de financement participatif par de grands acteurs de la finance.


Quelques limites semblent émerger

En effet il est difficile pour l’État d’en tirer le moindre bénéfice, comme le souligne FIDROIT :

« l’administration fiscale ne bénéficie actuellement pas d’informations relatives aux transactions en bitcoin réalisées par un contribuable français contrairement aux opérations concernant des produits d’épargne et financiers courants pour lesquels les établissements bancaires lui envoient des IFU. Il apparaît difficile pour elle de détecter que des opérations ont été réalisées »

Second point, l’anonymat des acteurs lors des transactions, qui semble être une bonne initiative à première vue, donne naissance à de nombreuses déviances et favorise le marché du grand banditisme — marché noir, blanchissement d’argents etc… —.

Aperçue comme une révolution financière par certains, la monnaie virtuelle doit encore faire ses preuves, et montrer qu’elle peut être pérenne.

Pour en savoir plus : http://blog.clubfunding.fr/monnaie-virtuelle/


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A propos de CLUBFUNDING :

ClubFunding est une plateforme de financement participatif en obligations agréée par l’Autorité des Marchés Financiers depuis avril 2015.





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