Les feuilles tombent à l'automne, l'emploi et quelques entreprises aussi ; mais le rebond c'est maintenant, si nous savons explorer les pistes offertes et mettre nos projets en avant.
La Banque Publique d'Investissement fera-t-elle des miracles ?
En cette saison de tensions religieuses, cela n'est pas tout à fait certain... mais cet interventionnisme va probablement permettre d'améliorer et de compléter le maillage de partenaires financiers.
Le facteur clé de succès va reposer sur la typologie des outils de financement déterminés et l'importance de l'effort fait sur le (vrai) "small cap" : l'image est simpliste mais beaucoup de PME formidables ne génèrent pour autant pas 10M€ de chiffre d'affaires.
Est-il raisonnable d'ouvrir mon capital en ce moment ?
Plus que jamais... Une opération de haut de bilan présente nécessairement des contraintes compte tenu du risque pris par l'investisseur, néanmoins un apport en fonds propres, quasi-fonds propres ou assimilables renforce considérablement la puissance de feu financière de l'entreprise et ses perspectives de développement(s), avec des coûts mesurés.
En étant plus extrême, on peut d'ailleurs craindre que les entreprises qui ne réfléchissent pas à des financements hors banques traditionnelles soient complètement freinées dans leur développement sur les années qui viennent, en conséquence plus ou moins directe des accords de Bâle III.
Une acquisition d'entreprise est statistiquement un échec dans 50% des cas. La conjoncture dégrade-t-elle ou améliore-t-elle le taux de réussite de mon opération de croissance externe ?
100% des perdants ont payés trop cher.
L'importance du nombre d'acquisitions d'entreprises se soldant par un échec se réduit considérablement si la valorisation d'entreprise est juste.
Les valeurs d'entreprises de type TPE, PME et PMI sont -en moyenne- en baisse : surpayer en connaissant cette tendance tient du ridicule.
Les turbulences sont une excellente occasion de le rappeler à des vendeurs initialement trop gourmands.
Evaluer au plus serré, payer le juste prix selon un montage adapté...et se garder "de la marge" sont les actions à conjuguer, plus que jamais.
Est-il plus prudent d'attendre 2017 pour penser à la cession de mon entreprise ?
Mieux vaut tard que jamais ?
Les sociétés françaises restent trop souvent des entreprises individuelles sur le plan opérationnel : tout repose sur les épaules du dirigeant.
Or le meilleur capitaine de bord doit toujours garder à l'esprit que s'il reste maître de la situation tant que cela lui est permis et/ou souhaité, il est préférable de préparer toute absence plus ou moins durable. Cela garantit le bon déroulement d'un voyage entrepreneurial durable pour tout l'équipage, les passagers et tous ceux qui "attendent" ces différentes personnes.
L'anticipation permet accessoirement le meilleur rapport chèque de sortie/continuité de sa PME PMI.
Rachat d'entreprise par les salariés, ouverture plus ou moins progressive de capital, cession "industrielle",...
Il y a de nombreuses possibilités de cession réussie d'entreprise, mais il n'y aura qu'un moment, celui que vous choisirez pour le faire, autant rendre celui-ci idyllique.
Globalement, il est naturel que "les arbres ne montent pas jusqu'au ciel" et il l'est tout autant qu'ils ne redescendent pas en-dessous de leurs racines. Retrouvons notre essence entrepreneuriale, définissons rapidement les priorités dans un contexte nouveau et agissons.
Pour en savoir plus :
http://www.jekho-conseil.com/all_actu.php