Par Jérôme Villain, Senior account manager Brainloop France

Les entreprises mêlées à une transaction possèdent des données hautement monnayables qui peuvent devenir la proie de pirates comme ce fut le cas aux Etats-Unis en 2014. Un groupe de hackers nommé FIN4 avait alors infiltré des systèmes et volé les données confidentielles de fusion-acquisition de près de 100 sociétés cotées à la bourse de Wall-Street.

Les motivations de vol de données dans des opérations de fusion acquisition sont nombreuses notamment dans le cadre de délits d’initiés au profit de hedge funds ou d’investisseurs professionnels qui peuvent ainsi obtenir des avantages sur le marche boursier en s’appuyant sur des informations non publiques. Il peut également s’agir de l’intervention d’un adversaire aux négociations ayant la volonté de nuire à l’opération ou encore d’une personne qui souhaite connaître la teneur et la véracité des données.

Les opérations de fusion acquisition doivent pouvoir être menées dans des conditions irréprochables. Travailler dans un environnement sécurisé, à l’abri des regards indiscrets et des mauvaises intentions, ne peut que profiter à l’opération. Les données doivent pouvoir être partagées avec le plus haut niveau de sécurité afin d’éviter tout scénario catastrophique.

Un important volume de données ajouté à de nombreuses interventions de différents intervenants requiert un usage d’outils professionnels et technologiques tels qu’une plateforme de partage de données basée sur le Cloud qui doit permettre aux utilisateurs de gagner en rapidité, efficacité et fiabilité, et ce, que ce soit lors de la collecte des données, de leur stockage, de leur transmission, ou de leur examen.

Au delà de l’attention à appliquer lors de la manipulation de données et du rôle que peuvent jouer les utilisateurs dans la prévention du piratage, les plateformes garantissent un espace de travail inviolable et des collaborations protégés des accès non autorisés, à l’intérieur d’une entreprise comme à l’extérieur, permettant d’en finir avec les mauvaises habitudes que sont le stockage de données sur clé USB ou les envois d’informations confidentielles par email.

Des fonctionnalités avancées associées à la plateforme permettent à un administrateur d’autoriser ou limiter les accès des utilisateurs, d’attribuer des droits comme l’impression, le téléchargement ou la lecture seule. Les différents utilisateurs peuvent ainsi, à partir d’une plateforme, consulter des documents, les commenter, ajouter eux-mêmes des données.

Les administrateurs d’une plateforme doivent avoir accès à un historique qui leurs permettront de connaître toutes les activités des utilisateurs. Ces plateformes offrent aux utilisateurs un usage intuitif et une disponibilité permanente grâce à un accès à partir d’une page web ou d’une tablette.

Ces véritables coffres-forts numériques, dont les données peuvent être stockées dans le pays de l’entreprise, offrent des conditions de travail optimales associées au plus haut niveau de sécurité.

Les fournisseurs de datarooms virtuelles ont fait de la sécurité des données le cœur de leur modèle de service et offrent aux entreprises le moyen de mettre à disposition de toutes les parties prenantes, au même moment et où qu’elles se trouvent dans le monde, des données entièrement sécurisées.

Dans le cadre de transactions qui peuvent représenter des montants très élevés et des enjeux stratégiques, ce genre d’outils est essentiel pour accélérer et mener à bien un processus exigeant, avec la plus grande prudence de tous, pour une prise de décision dans les meilleures conditions.


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