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L'un des négociants bordelais les plus connus, Ulysse Cazabonne a acquis le négociant européen de vins fins Lavinia pour renforcer sa position d'acteur majeur de la distribution des grands vins de Bordeaux.
Lavinia a été fondée à Madrid en 1999 par Thierry Servant et compte aujourd'hui cinq boutiques en Europe, à Madrid, Barcelone, Paris, Genève et au Portugal, avec environ 4 500 vins, champagnes et liqueurs provenant de plus de 30 pays dans ses rayons, y compris certains des millésimes les plus renommés au monde. L'entreprise, qui compte également plusieurs sites de e-commerce, est dirigée par la fille de Thierry, Charlotte Servant et son mari Matthieu Le Priol.
Dans un communiqué, Le Priol s'est dit fier de confier sa boutique au premier négociant de Bordeaux après tout le travail effectué par l'équipe pour faire évoluer le modèle Lavinia. Il s'agit notamment de « révolutionner » l'approche traditionnelle de la cave à vin et de la distribution du vin « en mettant en avant une forte dimension culturelle », précise l'entreprise.
Ulysse Cazabonne est un acteur majeur du commerce des vins de Bordeaux, basé dans une maison historique au milieu des vignobles de Margaux. Elle a constitué depuis près de cinquante ans un stock réputé de quelques-uns des plus grands vins, stockés dans un chai ultramoderne au cœur des vignes.
François Dugoua, directeur général d'Ulysse Cazabonne, a déclaré que l'opportunité d'intégrer Lavinia dans les activités du négociant "semblait évidente", et conforme à la conscience de l'entreprise d'accompagner l'évolution de la distribution des grands vins de Bordeaux et du monde.
« Le réseau Lavinia, la diversité de son offre associée à la connaissance approfondie de ses clients individuels font écho à notre vision et à notre volonté de promouvoir la culture des grands vins à travers le monde », a-t-il déclaré.
Matthieu Le Priol, directeur général de Lavinia ajoute : « Nous sommes convaincus que leur expertise permettra à Lavinia de continuer à briller dans la lignée du projet initial de la famille Servant. Au-delà de la cohérence économique et de la valeur commerciale de cette acquisition, c'est l'ADN commun de nos maisons qui fait la force du projet.
Source : Communiqué de presse
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